Bretzel sucré brioché


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À déguster frais, dès le matin au petit-déjeuner ou au goûter, tel quel ou légèrement réchauffé. On peut aussi le trancher en deux pour le tartiner de beurre, de confiture ou d’une pâte à tartiner artisanale. Il accompagne à merveille un café crème ou un chocolat chaud.
Astuce gourmande : passez-le 3 minutes au four à 150 °C pour retrouver son moelleux et son parfum de brioche tout juste sortie du four.
En savoir plus
Il n’y a pas qu’un seul bretzel en Alsace. Si le salé règne sur les marchés de Noël ou dans les rues des villages, le bretzel sucré brioché appartient à une autre tradition : celle des goûters du dimanche, des petits-déjeuners généreux et des boulangeries de campagne.
Celui de Fanny & Fabrice, fabriqué artisanalement à Neubois, se distingue par sa pâte moelleuse, longuement travaillée, à base d’œufs, de beurre et d’un soupçon de sucre. Tressé à la main comme le veut la tradition, puis doré à l’œuf et parsemé de sucre perlé, il est ensuite lentement cuit pour conserver tout son moelleux.
Ici, pas de beignet frit ou de produit standardisé, mais un vrai bretzel brioché comme on en trouvait autrefois dans les cuisines alsaciennes. Le façonnage respecte la forme en nœud caractéristique, symbole ancien de lien et de prospérité.
C’est un produit généreux, simple et sincère, à partager au petit matin ou lors d’une pause sucrée. Un clin d’œil au passé, remis au goût du jour avec exigence et passion.
En Alsace, le bretzel est bien plus qu’un simple en-cas : c’est un symbole. Avec sa forme de nœud entrelacé, il est reconnaissable entre mille et profondément ancré dans la culture alsacienne, autant dans sa version salée que sucrée.
Une origine légendaire
Selon la tradition, le bretzel aurait été inventé au Moyen Âge par un boulanger monastique, pour représenter les bras croisés en prière. D’autres affirment qu’il symbolise l’union, voire la chance et la prospérité. Il est d’ailleurs souvent suspendu aux branches d’un arbre à Pâques ou offert lors des mariages.
Bretzel salé ou sucré
En Alsace, le bretzel salé se déguste tiède, croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, saupoudré de gros sel, parfois de graines. On le retrouve dans les foires, les boulangeries et les marchés, souvent accompagné de bière ou de charcuterie.
Mais le bretzel sucré brioché, plus rare et plus local, appartient à une autre tradition : celle du petit-déjeuner dominical, du goûter et des fêtes familiales. Moelleux, doré et parsemé de sucre perlé, il incarne la générosité et l’art de vivre alsacien.
Un emblème régional
Aujourd’hui, le bretzel est devenu l’un des symboles les plus identifiables de l’Alsace, aux côtés du kougelhopf et de la cigogne. Il est affiché fièrement sur les devantures de boulangeries, brodé sur les tissus traditionnels et même décliné en chocolat, biscuit ou décoration.
Bref, le bretzel en Alsace, c’est une histoire de cœur et de culture : une gourmandise à la fois simple et emblématique, qui relie les générations autour d’un goût inimitable.