Crémant Brut – Château Wagenbourg


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Le Crémant Brut doit être servi bien frais, entre 6 et 8 °C, dans une flûte ou un verre tulipe pour révéler toute la finesse de ses bulles et la complexité aromatique. Avant le service, privilégiez un refroidissement lent au réfrigérateur pendant plusieurs heures ou dans un seau à glace.
Conservez la bouteille debout, dans un endroit frais, à l’abri de la lumière. Dans de bonnes conditions, ce crémant peut être gardé jusqu’à 2 à 3 ans. Une fois ouvert, il est recommandé de le consommer dans la journée pour profiter de l’intégrité de sa mousse et de sa fraîcheur.
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Ce Crémant Brut du Château Wagenbourg est un assemblage soigné de cépages blancs alsaciens, vinifié selon la méthode traditionnelle, identique à celle utilisée en Champagne. Dès les vendanges, les raisins sont cueillis manuellement pour préserver leur intégrité, puis pressurés délicatement.
La première fermentation s’effectue à basse température afin de préserver les arômes floraux et fruités. La seconde fermentation en bouteille — dite « prise de mousse » — donne naissance à une effervescence fine et élégante. Le vin est ensuite élevé sur lattes pendant au minimum 12 mois, ce qui lui confère une belle maturité.
À la dégustation, on découvre un nez franc et expressif, marqué par des arômes de fleurs blanches, pomme verte, poire fraîche et une discrète touche briochée. La bouche est vive, harmonieuse, soutenue par une mousse fine et persistante. La finale, très nette, laisse une impression de pureté et d’équilibre.
Pourquoi ce crémant est une valeur sûre
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Méthode traditionnelle maîtrisée avec un long vieillissement sur lies
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Mousse fine et naturelle, arômes subtils et bouche élégante
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Un crémant structuré mais accessible, polyvalent à table
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Élaboré dans un domaine au pied du château de Wagenbourg, symbole de tradition et d’exigence
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Le Crémant d’Alsace est né d’une volonté de créer un vin effervescent de qualité, à l’image du Champagne, mais ancré dans le terroir alsacien. Voici l’histoire de sa création :
Origines du Crémant d’Alsace
L’idée de produire un vin mousseux en Alsace remonte à la fin du XIXe siècle. C’est Julien Dopff, issu d’une famille de vignerons à Riquewihr, qui en fut le pionnier. Formé en Champagne, il découvre la méthode traditionnelle (avec seconde fermentation en bouteille) et revient en Alsace avec l’ambition de transposer ce savoir-faire dans sa région natale.
En 1900, Dopff lance les premiers essais de vin effervescent alsacien. Le succès est progressif mais encourageant. Très vite, d’autres maisons suivent le mouvement, en adaptant la méthode champenoise aux cépages alsaciens comme le Pinot Blanc, le Pinot Noir, l’Auxerrois, le Riesling, ou encore le Chardonnay (autorisé plus tard).
Naissance officielle de l’AOC Crémant d’Alsace
Jusqu’aux années 1970, ces vins mousseux portaient des noms variés, parfois même « champagnisés », ce qui devenait problématique sur le plan juridique.
C’est en 1976 que l’appellation Crémant d’Alsace est officiellement reconnue par décret. Elle répond aux mêmes exigences que la méthode champenoise, mais avec des cépages spécifiques à l’Alsace et un style plus frais, floral et fruité.
Aujourd’hui, le Crémant d’Alsace est le premier crémant de France en volume, devant la Bourgogne ou la Loire, et il est devenu un emblème du savoir-faire alsacien en matière de bulles.
Méthode traditionnelle : les grandes étapes
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Première fermentation du vin de base (tranquille)
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Assemblage des cépages selon le style recherché
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Mise en bouteille avec ajout de liqueur de tirage (sucre + levures)
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Deuxième fermentation en bouteille (prise de mousse)
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Vieillissement sur lies pendant au moins 12 mois
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Remuage et dégorgement
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Dosage final selon le style (brut, extra brut, etc.)
Pourquoi le Crémant d’Alsace est unique
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Cépages expressifs typiquement alsaciens
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Fraîcheur aromatique marquée (fleurs, fruits, minéralité)
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Belle finesse de bulles
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Style souvent plus accessible et abordable que le Champagne, tout en restant élégant
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