« Blanc Bec » Assemblage


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Servir bien frais, entre 8 °C et 10 °C. Commencer par observer sa robe claire. Avant de goûter, sentir d’abord le nez aux notes d’agrumes et de fleurs blanches, puis prendre le temps de savourer une bouche vivante, à la fraîcheur naturelle. Idéal dès l’apéritif, ou simplement en terrasse avec des amis.
Garde de 2-5 ans.
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Le « Blanc Bec » de Bestheim est un assemblage subtil des cépages emblématiques d’Alsace : Pinot Blanc, Riesling et Pinot Gris. Résolument sec, il affiche un profil équilibré entre fraîcheur et rondeur, fidèle à l’esprit des vins coopératifs du terroir.
Au nez, les agrumes souvent croquants (citron, pamplemousse) se mêlent à des touches de fleurs blanches, évoquant un printemps alsacien ensoleillé. La bouche surprend par son énergie : acidité maîtrisée, texture soyeuse et finale persistante sur des notes fruitées. Cette cuvée est pensée pour plaire immédiatement, sans excès, sans prétention, mais avec authenticité.
Vinifié en cuves inox avec un élevage sur lies fines d’au moins six mois, elle conserve une belle tension tout en laissant le fruit s’exprimer pleinement. Ce processus respecte à la fois les standards de la viticulture moderne et l’exigence artisanale de la coopérative.
Le « Blanc Bec » incarne les valeurs fortes de la cave coopérative Bestheim : production collective, travail de plus de 400 vignerons autour de Bennwihr et du vignoble alsacien, recherche de qualité accessible, et volonté de faire rayonner l’Alsace dans l’assiette comme dans le verre.
Ce vin est un appel à la convivialité : il se sert frais entre amis, accompagne simplement un dîner léger ou apporte une touche de fraîcheur à un repas de famille. Un produit sans artifice, direct et rassurant, parfait pour découvrir l’Alsace en toute simplicité.
Un vin d’assemblage, c’est un vin élaboré à partir de plusieurs cépages différents, que le vigneron combine pour créer un équilibre, une signature aromatique ou une personnalité particulière.
En clair :
Ce n’est pas un cépage unique (comme un Riesling pur ou un Pinot Noir seul), mais un mélange — réalisé soit avant, soit après fermentation — de deux, trois, voire plusieurs cépages.
Pourquoi faire un assemblage ?
L’objectif, ce n’est pas juste de « mélanger pour mélanger », mais de :
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Créer un équilibre entre acidité, structure, arômes et longueur en bouche.
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Corriger une faiblesse naturelle d’un cépage avec un autre (par exemple, donner de la rondeur à un vin trop vif).
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Faire ressortir un profil gustatif spécifique voulu par le vigneron.
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Stabiliser la qualité d’un millésime à l’autre, surtout en climat variable.
Exemple concret (comme le « Blanc Bec » de Bestheim) :
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Le Pinot Blanc apporte la rondeur.
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Le Riesling donne l’acidité et la tension.
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Le Pinot Gris ajoute du gras et de la richesse aromatique.
En Alsace, c’est rare mais encadré :
Traditionnellement, l’Alsace est connue pour ses vins monocépages. Mais certains vins d’assemblage existent, appelés :
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Edelzwicker (assemblage simple, sans règles strictes de proportions)
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Gentil (plus qualitatif, avec minimum 50 % de cépages nobles)
D’autres vins comme le « Blanc Bec » ne portent pas ces mentions mais sont clairement des assemblages modernes, pensés pour la fraîcheur et la gourmandise.