Préfou Alsacien « Schnackabutterbrott »
Un pain alsacien bien beurré, garni d’ail et d’herbes fraîches, prêt à être réchauffé et partagé. Idéal pour l’apéritif ou les grandes tablées conviviales. 230g environ.


Avec ce produit vous gagnez 8 points

Préchauffez votre four à 180 °C.
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Retirez l’emballage, placez le préfou sur une grille ou une plaque.
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Réchauffez 10 minutes jusqu’à ce que le cœur du pain soit bien tiède et le beurre légèrement fondu.
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Servez immédiatement, tranché, à la main ou avec un bon couteau à pain.
Texture et goût :
– croûte fine et légèrement croustillante,
– mie moelleuse imbibée de beurre,
– goût intense d’ail frais et d’herbes du jardin (persil, ciboulette…),
– note salée franche et chaleureuse.
À partager en apéritif, à tremper dans une soupe paysanne ou à accompagner d’une planche de charcuteries alsaciennes (gendarme, mettwurst, saucisse au cumin…).
A consommer dans les 5 jours suivant la livraison, se conserve au frais.
En savoir plus
Le Schnackabutterbrott, littéralement « pain-beurre à l’ail pour bavarder », est un pain alsacien à la fois simple et généreux, parfait pour les apéritifs où l’on prend le temps. Fabriqué par Fanny & Fabrice dans leur fournil de Neubois, ce préfou local revisite une tradition bien de chez nous : celle de beurrer un pain bien chaud avec de l’ail pilé et des herbes fraîches.
Le pain est façonné à la main, cuit au four, puis fendu et généreusement garni d’un beurre d’ail maison parfumé au persil, à la ciboulette et à une pointe de sel fumé. Résultat : une mie moelleuse, bien imbibée, qui dégage à la chauffe un parfum irrésistible d’herbes, d’ail doux et de bon pain chaud.
Traditionnellement, on servait ce pain à la sortie du four à bois, pour accueillir les vendangeurs, les voisins, les amis. Le nom « Schnackabutterbrott » vient de “schnacke” (bavarder) et “Butterbrott” (pain beurré). Car on le mangeait en papotant autour d’un verre ou entre deux services en cuisine, au rythme tranquille des fermes vosgiennes.
Ce préfou alsacien est une alternative authentique, rustique et artisanale aux pains industriels farcis : sans additif, sans excès, mais plein de goût. Il se suffit à lui-même ou accompagne à merveille une planche ou une soupe.
À consommer chaud, avec les doigts, entre amis. C’est tout l’esprit de l’Alsace conviviale.
D’où vient le préfou ?
Le préfou est à l’origine une spécialité traditionnelle de Vendée, dans l’ouest de la France. À l’époque où les fours à bois étaient encore utilisés dans les campagnes, les boulangers et les familles rurales testaient la température de leur four avant la cuisson du pain en y glissant un petit morceau de pâte, souvent aplatie. Ce pain test — le « préfou » — n’était pas destiné à la vente, mais il devenait un en-cas de fournil.
Pour ne pas le gaspiller, on le garnissait simplement de beurre et d’ail frais, puis on le dégustait encore tiède, en fin de matinée ou à l’apéritif.
Et en Alsace ?
Ce réflexe rustique a trouvé son écho naturel en Alsace, où le pain, le beurre, les herbes et l’ail font aussi partie intégrante de la culture paysanne. D’ailleurs, le “Schnackabutterbrott” (pain beurré à l’ail pour bavarder) existe depuis bien longtemps dans les campagnes vosgiennes, même s’il ne portait pas ce nom officiellement.
Dans les fermes, on profitait souvent du pain rassis ou du pain de four encore chaud pour y glisser un beurre d’ail maison, parfois enrichi d’herbes fraîches du jardin, voire de fromage râpé ou d’un reste de lard. Ces tranches aillées et grillées étaient servies aux vendangeurs, aux visiteurs ou simplement à table pour accompagner une soupe.
Un produit de fournil, de table et de lien social
Le préfou (ou le Schnackabutterbrott) n’est pas un simple pain farci : c’est un produit de rencontre, de partage et de simplicité. Il évoque ces moments où la cuisine est encore tiède, où les odeurs d’ail et de pain chaud remplissent la pièce, et où l’on prend le temps de manger et de discuter.