Choucroute garnie – 1 part

Il y a des recettes qu’on ne touche pas, parce qu’elles fonctionnent depuis toujours. Cette choucroute garnie individuelle est exactement dans cet esprit. C’est un plat complet, fidèle à la tradition alsacienne, cuisiné à l’ancienne, sans raccourci ni compromis, selon la même recette depuis plus de 30 ans.

Le chou est mitonné longuement au Riesling, avec un peu de saindoux, des lardons fumés, des baies de genièvre et du laurier — comme dans la vraie choucroute faite maison. Il est accompagné de 5 viandes typiques :

• 1 knack au boyau naturel

• 1 saucisse fumée lentement au bois de hêtre

• 1 tranche de lard salé

• 1 tranche de lard fumé

• 1 tranche de collet ou kassler fumé

Tout est déjà prêt dans la poche, il suffit d’ouvrir, de réchauffer, et de servir. Aucun besoin de rajouter quoi que ce soit : le goût est déjà là, équilibré, réconfortant, avec cette petite acidité du chou et le fondant des viandes.

Ce plat a fait la réputation de la maison Baradel : c’est un incontournable pour ceux qui veulent retrouver le goût de l’Alsace sans passer des heures aux fourneaux. Chaque portion est pensée pour une assiette complète, généreuse, dans la plus pure tradition.

La choucroute d’Alsace, entre tradition, terroir et savoir-faire

La choucroute d’Alsace est bien plus qu’un simple plat régional : c’est un emblème du patrimoine gastronomique français, reconnu pour sa richesse de goût, sa générosité et ses origines profondément ancrées dans le terroir alsacien. Elle est élaborée à partir de chou blanc cultivé en Alsace, principalement autour de Krautergersheim, surnommée “la capitale de la choucroute”. Ce chou est finement émincé, salé, puis mis à fermenter naturellement pendant plusieurs semaines selon une méthode traditionnelle de lactofermentation. Ce processus ancestral permet d’obtenir une texture fondante et une légère acidité très caractéristique.

Une fois fermenté, le chou devient la base du plat : on parle alors de choucroute cuisinée. En Alsace, il est de coutume de la faire mijoter longuement au vin blanc sec de la région, souvent un Riesling d’Alsace, accompagné d’aromates, de baies de genièvre, de laurier et parfois d’un peu de saindoux ou de lardons fumés. Ce mode de cuisson lent permet de sublimer les saveurs du chou tout en apportant rondeur et parfum au plat final.

La choucroute garnie se compose ensuite de viandes et charcuteries variées, fumées ou salées : knack d’Alsace, saucisse fumée, lard salé, collet fumé (kassler), palette, voire jarret demi-sel selon les variantes et les saisons. C’est cette diversité de viandes qui en fait un plat aussi généreux que festif, souvent partagé en famille ou entre amis.

Traditionnellement servie avec des pommes de terre vapeur, la choucroute d’Alsace est indissociable de l’identité culinaire de la région. Elle peut être dégustée dans une version familiale, en cocotte, ou sous forme de portions individuelles prêtes à réchauffer, tout en conservant le respect de la recette d’origine.

Symbole d’authenticité, la choucroute est aujourd’hui protégée par une IGP (Indication Géographique Protégée) qui garantit une fabrication locale avec du chou produit, transformé et cuisiné en Alsace. Cette mention valorise le savoir-faire des artisans charcutiers et la qualité des matières premières régionales.

Qu’elle soit cuisinée à la maison ou prête à l’emploi, la choucroute reste un pilier de la cuisine alsacienne traditionnelle, apprécié pour sa convivialité, sa chaleur, et son attachement à un terroir fier de ses racines. C’est aussi un plat qui traverse les saisons, parfait en hiver mais tout aussi apprécié lors des grandes tablées d’automne ou des fêtes populaires.

La choucroute Baradel : une histoire de patience, de terroir et de main experte

Quand on parle de choucroute chez Anthony & Olivier Baradel, ce n’est jamais à moitié. Ici, à Lapoutroie, chaque poche sous vide raconte une histoire, de la feuille de chou à l’assiette, en passant par les fumoirs, les marmites et les couteaux des artisans.

Tout commence à Krautergersheim, la capitale de la choucroute alsacienne. C’est là que nous sélectionnons notre chou blanc, récolté à maturité. À son arrivée à l’atelier, il est dégorgé pendant 24 heures : c’est-à-dire qu’on le laisse reposer, puis on le rince à trois reprises à l’eau claire, pour en atténuer l’acidité naturelle et en révéler la finesse. Cette étape, longue et minutieuse, est indispensable pour obtenir un chou équilibré, digeste et savoureux.

Ensuite, le chou est cuisiné pendant plusieurs heures. On le fait mijoter doucement au saindoux, avec des oignons revenus, des lardons fumés, du vin blanc d’Alsace, et un mélange d’épices maison jalousement gardé. Cette cuisson lente, sans accélérateur, donne au chou toute sa rondeur et son parfum.

Pendant ce temps, dans une autre partie de l’atelier, les bouchers et charcutiers Baradel s’activent à la préparation des garnitures. Tout est fait sur place, sans produit acheté tout fait :
– Les saucisses fumées sont embossées, cuites ou fumées dans les fumoirs à sciure de hêtre.
– Le lard demi-sel et les morceaux de viande sont désossés, salés et cuits à l’ancienne.
– Et chaque pièce est tranchée à la main, pour garantir un visuel soigné et une cuisson homogène au moment du réchauffage.

Une fois tous les éléments prêts, c’est le moment du montage. Sur la ligne de production, chaque poche est assemblée à la main, en respectant scrupuleusement les proportions.
Tout est pesé, ajusté, vérifié, puis mis sous vide. Ce conditionnement permet une conservation au frais jusqu’à un mois, ou bien au congélateur pour une durée prolongée – sans rien perdre de la qualité ni du goût.

1 part pour les solos gourmands,
2 parts pour un dîner à deux sans stress,
Et la 10 parts pour les grandes tablées ou les fêtes de famille.

Ici, pas de choucroute industrielle. Juste du vrai travail de cuisinier et de charcutier, comme on le ferait pour soi, avec patience et fierté. Une poche Baradel, c’est tout simplement le goût de l’Alsace dans sa version la plus sincère.