Le panier « grande surface » boude le climat

Le réseau action climat (RAC), organisation non gouvernementale (ONG), délivre le jeudi 2 février 2023 un rapport en matière d’alimentation durable : la grande distribution n’est pas bonne élève ! 

Les grandes surfaces

Elles influencent très fortement ce que nous mettons dans notre assiette car 70% des achats alimentaires s’y font. En fonction des promotions, du marketing et des produits proposés en rayon ces enseignes orientent les achats alimentaires vers des produits issus de modes de production intensives.

Les enseignes mettent le paquet par de réductions importantes ou par des produits exposés en tête de gondole sur l’offre de produits carnés, elles le font beaucoup moins sur les légumes secs pour les mettre en avant et les rendre accessibles financièrement regrette Benoît Granier, responsable alimentation au RAC. Et cela a un impact sur la planète.

Et même si certaines d’entre elles organisent des campagnes pour consommer plus végétal cela reste « ponctuel » et insuffisant au regard de la stratégie globale des enseignes, pointe le rapport.

Autre reproche : en mettant la pression sur les agriculteurs pour réduire les prix, la grande distribution crée une tension sur leurs revenus et réduit leurs marges pour qu’ils puissent envisager une conversion en bio ou en Label rouge.

Le rapport appelle également les pouvoirs publics à en faire davantage pour encadrer les relations entre les distributeurs et producteurs. Savoir comment est répartie la valeur ajoutée. Aujourd’hui « tout cela est très opaque » dénonce Benoît Granier.

Autre piste : imposer un étiquetage environnemental, lisible sur l’emballage.

Nicolas Léger, de chez Nielsen qui commercialise des prestations pour le management de la performance en fonction de ce que les consommateurs regardent et achètent, constate que :

80% des personnes disent les questions de climat et d’environnement sont importantes pour la société et qu’elles essayent d’adapter leur consommation à ces enjeux. En France cependant le prix reste le critère numéro 1.

Le consommateur n’est pas forcément pleinement conscient et informé sur la façon de concrétiser, dans son acte d’achat, une réduction de l’impact sur l’environnement. Le manque d’information claire ou disponible sur le produit fait défaut.

Les Français nous disent également que cette démarche est parfois trop compliquée, souvent par manque de temps à devoir comparer chaque produit qu’ils achètent en magasin.

Nous constatons que les consommateurs regardent aussi la manière de produire : conditions d’élevage des animaux, distance et temps de transport des animaux, distance pour amener le produit en rayon, …

Nous notons :

Ainsi, depuis décembre 2021, la mention d’origine des viandes utilisées dans un produit transformé n’est plus obligatoire. Affichée en très grand ou en tout petit à l’arrière de l’emballage, l’origine de la viande sur tous les plats cuisinés et transformés pourrait bientôt disparaître. L’Europe autorise les industriels à être moins précis sur leur étiquetage.

Ce retrait de l’origine concerne toutes les préparations à base de viande : les plats cuisinés, les raviolis, les nuggets ou les sandwichs triangles. Même le carpaccio, 90% de viande pour seulement 10% de marinade, ne sera plus désormais obligé d’afficher sa provenance.

Les réglementations sanitaires françaises en matière d’élevage figurent parmi les plus strictes au monde. Les nombreuses contraintes imposées aux éleveurs français se répercutent sur la qualité de la viande produite dans l’Hexagone. Cependant, nous mangeons aussi de la viande venant d’autres pays

Quelques chiffres (source L’Express) :

28% de la viande consommée en France en 2020 venait de l’étranger

1 poulet sur 2 que nous consommons en France est importé ! essentiellement du Brésil et de la Thaïlande.

Porc, la France autosuffisante

Les viandes fraîches sont quasiment toutes issues de porcs français (98%). Pour la charcuterie, entre 70 et 75 % provient de porcs français. Le reste vient de l’Union européenne (Allemagne, Italie et Espagne) mais en aucun cas de pays hors Europe. La France est autosuffisante pour la production de viande de porc, mais exporte 40 % des produits et en importe 35 % (en particulier les jambon cuits).

50% des fruits et légumes consommés par les Français sont importés

Les deux tiers des légumes secs sont importés

ET NOUS, DIREZ-VOUS ?

ALSACE SAVEURS se distingue par le fait que tous nos produits sont élaborés en Alsace et que les matières premières sont issues de l’agriculture ou de ressources locales qu’ils s’agissent :

  • Des légumes choucroute, navets salés,…
  • Du porc que vous retrouverez dans nos garnitures pour la choucroute tels que le kassler, les knacks, les différents lards, la palette fumée, le collet, les saucisses fumées, le jambonneau,… et bien entendu dans nos saucisses froides, nos charcuteries fines, fumées et pâtissières.
  • Du houblon et du malt pour l’élaboration de nos bières.
  • Du sanglier de nos forêts vosgiennes mitonné pour nos civets.
  • Du sandre et de la truite pour notre choucroute aux poissons.
  • Et bien d’autres produits entrant dans la composition de nos plats.

En somme nos artisans privilégient d’une part des matières premières de haute qualité et d’autre part des approvisionnements locaux.

Alsace Saveurs promeut depuis 2001 le Terroir d’Alsace.

Cigogne alsace saveurs

Pour nous un Terroir, c’est une identité territoriale dont les valeurs patrimoniales sont le fruit de relations complexes, intimes et de long terme entre des caractéristiques culturelles, sociales, écologiques et économiques.

Et pour vous ?