La succulente palette à la diable…

Voici un plat savoureux typiquement alsacien, fondant sous le palais, créé il y a une cinquantaine d’années par des artisans bouchers-charcutiers qui ont eu l’idée de badigeonner la palette – morceau de viande de porc situé près de l’omoplate – de moutarde et de l’envelopper dans de la crépine pour le proposer à la vente.

Les atouts de la crépine

Cette membrane qui relie deux viscères, aussi appelée « coiffe » ou « toilette » offre plusieurs avantages :

  • Très fine, veinée de lipides, elle est utilisée en charcuterie pour maintenir ensemble les éléments d’une préparation culinaire.
  • Elle fond à la cuisson, ne laissant que quelques marques légères sur la pièce cuite.
  • Tout à fait digeste, elle n’altère absolument pas le goût de la nourriture !

Pourquoi « à la diable » ?

Cette expression est traditionnellement utilisée pour les recettes comportant une sauce piquante.

Mais ce n’est pas la seule explication… À l’origine, la cuisson « à la diable » était une cuisson faite dans la cheminée, dans la cendre ou les braises, dans des récipients en terre cuite réfractaire que l’on appelle des diables. Les mets cuits étaient éventuellement enrobés d’une croûte de pâte que l’on cassait avant la consommation.

Une autre croyance attribuait au goût fort et piquant d’un plat, un aspect diabolique…

Notre palette, une « saveur du moment » 

Vous trouverez sur notre site de vente en ligne de manière ponctuelle, la succulente palette à la diable de notre artisan Olivier.

Pour la déguster, il ne vous reste qu’à sortir la palette de son sachet sous vide, la placer dans un plat et la faire cuire 1h30 au four à 210°C.

Vous pouvez aussi ajouter 25 cl de vin blanc ou de bière blonde et l’arroser régulièrement du jus de cuisson.

Ici en Alsace nous l’accompagnons de pommes de terre sautées et d’une bonne salade verte ou bien encore de nos spaetzles fraîches.

A GUETER !

Ah oui… il faut aussi se souhaiter un bon appétit en alsacien !